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    02/10/2018 

    Vertige de l’âme mûre. Philippe Kauffmann. Le hasard a fait que l’épigraphe du livre de Philippe est de Gary dont justement j’étais en train de lire Les Racines du Ciel. Or bien vite je laissai tomber Gary pour Kauffmann. En effet l’histoire de sa vie se lit… comme une histoire, l’écriture est simple, aisée, la typographie douce à l’œil. Son livre fleure bon l’artisanat, y compris dans ses coquilles, et ses passages un peu décalés, quelques peu désarçonnant pour le lecteur cartésien que je suis. D’ailleurs l’auteur écrit comme bon lui semble, en se moquant bien de ce que l’on peut penser, ce qui donne une certaine légèreté au texte. Mais sous cette apparente bonne humeur point au final une tension presque palpable et dramatique : celle de la difficulté à nouer des liens solides. Philippe Kauffmann. (2018). Vertige de l’âme mûre. 255 pp. Difficulté de lecture : 2/10.

     

     14/09/2018

     L’oubli du père. Ouvrage collectif. A lire plus particulièrement le texte de Régine Waintrater : « Le self a-t-il encore un sexe », qui traite de la théorie de la relation d’objet, et celui de Martine Lamour : « Co-construire la paternalité » Ouvrage collectif. (2004). L’oubli du père. 176 pp. PUF. Difficulté de lecture : 7/10. Appréciation : 6/10.

      

    29/8/2018

    Don Quichotte. Cervantès. La lecture du second volume, de 707 pages en poche, m’aura fait oublier celle, rugueuse, du premier volume, long de 692 pages. L’humour, une absurde légèreté, s’en dégagent, alors que le premier volume me semblait plutôt être une critique acerbe et amère des fictions que l’on se fait sur soi-même et son pouvoir d’agir à travers, notamment le vernis des réussites sociales. Cervantès. (1605 ; 2008). Don Quichotte. 1399 pp. Le Livre de Poche. Difficulté de lecture : 6.5/10 pour la longueur du texte (commencé le 20/02/2015 ; fini le 29/8/2018). Appréciation : 4.5/10.

     

    17/7/2018

    Le lien social. Serge Paugam. A dévorer toutes lectures cessantes. Pleins d’entrées sur les ouvrages de base en sociologie, des concepts qui illuminent la compréhension du fonctionnement social, et la notion de lien social qui est bien expliquée, avec ses différentes dimensions. Je n’aurai néanmoins pas trouvé la notion de société comme étant un tissu de solidarités institutionalisées, telle que je l’entendais, même si le livre parle des solidarités envers les plus pauvres comme étant institutionalisées, et de l’échange des services qui résulte de la division du travail.   Paugam S. (2008). Le lien social. PUF, Paris, 122 pp. Difficulté de lecture : 5/10. Appréciation : 8.5/10.

     

    6/4/2018

    Pratique de l’auto-hypnose. Bernard Raquin. Si j’avais su j’aurais pas lu… Pas de quoi rentrer en transe, hélas ! Raquin B. (2002). Pratique de l’auto-hypnose. Editions Jouvences, Genève, Suisse. 92 pp. Difficulté de lecture : 3/10. Appréciation : 2/10.

     

    25/02/2018

    Bob Morane. La fleur du sommeil. Henri Vernes. Un roman de train, mais de train en grève : dès qu’il s’arrête il n’est plus entraînant. Vernes H. (1957). Bob Morane. La fleur du sommeil. Editions Pocket Marabout, Verviers, Belgique. 154 pp. Difficulté de lecture : 2/10.

     

    29/01/2018

    Les décisions absurdes. Christian Morel. Un livre qui semble tourner un peu en rond en arrangeant à toutes les sauces les exemples qu’il donne, ce qui crée une impression de verbiage inutile. Mais au bout du compte l’ouvrage se lit facilement et éclaire sur les erreurs persistantes.  Morel C. (2002). Les décisions absurdes. Éditions Gallimard. Collection Folio. 370 pp. Difficulté de lecture : 5/10.

     

    21/01/2018

    Bob Morane. Un parfum d'ylang-ylang. Henri Vernes. Un honnête divertissement que ces aventures de malhonnêtes ! Vernes H. (1967). Bob Morane. Un parfum d'ylang-ylang. Editions Pocket Marabout, Verviers, Belgique. 150 pp. Difficulté de lecture : 2/10.

     

    18/1/2018

    Les états limites. Ouvrage collectif. Un livre sur la psychanalyse à la limite du compréhensible ce qui explique bien pourquoi la psychanalyse est si souvent et si peu efficace : elle est imperméable au sens commun. Collectif. (1999). Les états limites. Paris : Presse Universitaire de France. 149 pp. Difficulté de lecture : 9.5/10.

     

    16/01/2018

    Bob Morane. Les masques de soie. Henri Vernes. Une lecture qu’il ne faut pas interrompre sous peine de perte d’intérêt… Vernes H. (1969). Bob Morane. Les masques de soie. Editions Pocket Marabout, Verviers, Belgique. 152 pp. Difficulté de lecture : 2/10.

     

    07/01/2018

    Bob Morane. Les crapauds de la mort. Henri Vernes. Un livre qui se déguste comme des cuisses de grenouille à l’ail, avec délectation ! Vernes H. (1967). Bob Morane. Les crapauds de la mort. Editions Pocket Marabout, Verviers, Belgique.

     

     


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    28/12/2017

    Bob Morane. Les voleurs de mémoire . Henri Vernes. 2/3 de blablas pour 1/3 d’action. Décevant. Vernes H. (1973). Bob Morane. Les voleurs de mémoire. Editions Pocket Marabout, Verviers, Belgique.

     

    16/12/2017

    Terroristes, les 7 piliers de la déraison. Marc Trévidic. Je ne sais toujours pas ce que sont ces 7 piliers. Ce livre est un peu comme un potage où se battent en duel trois boulettes de viande : peu de substance et beaucoup de blablas. Peut-être quelques passages intéressants sur le fonctionnement de la justice, mais pour le reste à éviter.  Trévidic M. (2013). Terroristes, les 7 piliers de la déraison. Editions Jean-Claude Lattès, collection le Livre de Poche.

     

    12/12/2017

    L’État islamique pris aux mots. Myriam Benraad. Ce livre pointe les binarités rhétoriques et caricaturales du groupe terroriste, mais manque souvent d’éléments factuels, d’exemples, pour prouver son propos, ce qui affaiblit la portée de sa thèse et semble la repousser sur un champ purement affirmatif, abstrait, et académique. Notamment les références aux organes de propagande jihadiste sont introuvables... Une citation (p.153) : « L’existence est sacrée et chaque être humain, musulman ou non, peut en jouir (Coran 5 :32) » Benraad M. (2017). L’État islamique pris aux mots. Malakoff : Armand Colin.

     

    05/12/2017

    De la dictature. Maurice Duverger. Un livre qu’il faut absolument avoir lu car il donne des clefs de compréhension à l’établissement des dictatures, même si, au fur et à mesure de sa théorie, l’auteur se rend compte des exceptions qui l’affaiblissent. Duverger M. (1961). De la Dictature. Paris : René Julliard.

     

    12/10/2017

    Responsabilité et Jugement. Hannah Arendt. Un recueil de plusieurs discours dont « Pensées et considérations morales » qui a le mérite d’ajouter quelques questions de plus à ce grand  escalier qui mène à la vérité , et « Auschwitz en procès » qui est très émouvant. Arendt H. (2009). Responsabilité et Jugement. Paris : Éditions Payot et Rivages.

     

    02/10/2017

    La fille aux parapluies. A. Pétrel-Mathieu. Un roman plein de douceurs et de parfums que le cœur peut goûter avec les yeux de l'esprit, au coin d'un feu, ou sous la brise du printemps, pour se soigner des brutalités du monde. Pétrel-Mathieu A. (2017). La fille aux parapluies. Verneuil-sur-Avre : Éditions A&H.

     

    25/5/2017

    Les désordres du travail. P. Askenazy. Un petit livre plein d'enseignement sur le coût de la santé et de la sécurité au travail pour les acteurs économiques. Askenazy P. (2004). Les désordres du travail. Editions du Seuil et La République des Idées.


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    25/5/2016

    Détache-moi ! Rufo M. Facile à lire, mais manquant de retour d’expérience pratique. En tout cas m’a permis d’avancer sur moi-même.

     

    2015

    Souffrances dans l’adoption. Sellenet C. Comme tous ces livres traitant d’humanité… riche d’humanité. Sellenet C. (2011). Souffrances dans l’adoption. Editions de Boeck Université.

     

    7/11/2015

    Repenser la pauvreté. E. Duflo / A. Banerjee. Un livre enrichissant sur la pauvreté expliquant notamment « le pièges de pauvreté ». Banerjee A. ; E. Duflo. (2012). Repenser la pauvreté. Editions du Seuil.

     

    18/1/2012

    Le système totalitaire. Hannah Arendt. Troisième ouvrage des « Origines du totalitarisme » L’humanité danse sur des chaussons de verres. Ce livre permet d’en découvrir l’atroce fragilité. Indispensable ! (2002). L’impérialisme. Editions du Seuil.

     

    15/8/2011

    L’impérialisme. Hannah Arendt. Un texte qu’il faut avoir lu non pas pour les vérités qu’il pose mais pour les ouvertures d’esprit qu’il propose. Arendt H. (2002). L’impérialisme. Editions Fayard.

     

    2011

    L’antisémitisme. Hannah Arendt. A lire, à lire et à relire. Arendt H. (2002). L’antisémitisme. Editions Fayard.

     

    16/3/2011

    Traité De la réforme de l’entendement. Spinoza. Un texte abscons, qui pose des présupposés comme des vérités, et qui, à partir de cela, érige une logique abstraite qui prétend à la vérité, mais s’en éloigne de par son détachement de la réalité concrète. Spinoza, Baruch. (2005). Traité de la réforme de l’entendement. Editions Mille et une nuits.

     

    12/2/2011

    La généalogie de la morale. Friedrich Nietzsche. Un texte plus intéressant qui tente d’expliquer l’origine de la morale en la rapportant à la volonté de vivre et de se réaliser dans sa vie, puis en la ramenant à la volonté de puissance. Un texte qui fait fi des interrelations humaines. Nietzsche, Friedrich. (2000). La généalogie de la morale.  Paris : Librairie Générale de France. 311 pp. Edition initiale : 1887.

     

    6/11/2010

    Par-delà le bien et le mal. Friedrich Nietzsche. Un livre à lire si l’on veut perdre son temps, qui se noie en inepties, commentaires racistes, apôtre de l’ignominie, et qui, comme son titre l'indique, passe complètement à coté du sujet de la morale ou de l’éthique. Nietzsche, Friedrich. (1991). Par-delà le bien et le mal. Paris : Librairie Générale de France. 413 pp. Edition initiale : 1886.

     

    20/8/2010

    Le temps. Hervé Barreau. A éviter de lire si l’on ne veut pas perdre son temps. Le texte hésite entre superficialité et abstraction mathématique, et n’a que peu trait à la dimension philosophique. Barreau, Hervé. (1996). Le temps. Paris : Presse Universitaire de France. 127 pp.

     

    30/7/2010

    Le Développement de la personne. Carl R. Rogers. Je suis en grand accord avec ce livre, et il m’a donc apporté fort peu, si ce n’est le concept de processus comme critère de bonne santé psychique. Les derniers chapitres sont les plus intéressants. Il y a une certaine contradiction entre la reformulation telle qu’il l’entend, et le fait que je trouve qu’il ait posé des sens qui venaient de lui sur les mots de ses clients. C’est en fait peut-être ce sens extérieur qui fait progresser. Rogers, Carl R. (1998). Le développement de la personne. Paris : Dunod. 274pp.

     

    3/2/2010

    Emprise et satisfaction. Paul Denis. Un livre de la personne qui fut mon thérapeute, et qui met l’accent sur les deux aspects de la boucle action rétroaction assimilable à l’acte et aux sensations. Denis, Paul. Emprise et Satisfaction. Paris : Presse Universitaire de France. 262 pp.

     

    16/10/2009

    La philo sort de la bouche des enfants. Eric Hamraoui. Un livre assez facile de lecture, quoique les exemples tirés de la vie de famille de mon ancien professeur au CNAM m’aient parfois interrogé quant à la liberté de choix de l'enfant. Manque aussi une réflexion sur l’éthique. Hamraoui, Eric. La philo sort de la bouche des enfants. Paris : Groupe Eyrolles. 197 pp.

     

    9/7/2009

    Soi-même comme un autre. Paul Ricœur. Un livre à la fois éclairant et éclectique ou le sujet se perd et se trouve, erre et découvre, s’éparpille au gré des sujets effleuré par l’artiste qui est un philosophe. Au final, si je n’ai pas bien saisi le sujet principal de l’auteur, j’aurais réalisé que j’ai construit grâce à lui une philosophie du lien, une véritable philosophie. Probablement le livre qui m’ait le plus influencé. Ricœur, Paul. (1990). Soi-même comme un autre. Paris : Éditions du Seuil. 410 pp.

     

    19/04/09

    Le Banquet, Phèdre. Platon. Phèdre m’a plus marqué que Le Banquet, notamment avec sa discussion sur l’art de convaincre et l’utilité de l’écriture. Platon. Le Banquet. Phèdre. Paris : Flammarion. 172 pp.

     

    17/06/2008

    De la constance du sage. De la tranquillité de l’âme. Sénèque. J’ai bien plus apprécié De la tranquillité de l’âme que De la constance du sage, qui est bien moins mesuré. De la tranquillité de l’âme est posé, plein de bonheur de vivre. Une certaine insouciance printanière s’en dégage qui m’a plu. Sénèque. (1962/ 42). De la constance du sage. De la tranquillité de l’âme. Paris : Gallimard. 113 pp.

     

    7/4/2008

    Sur l’antisémitisme. Hannah Arendt. Son livre, quoique intéressant et révélateur sur une époque oubliée, laisse le lecteur sur sa faim quant à la réelle explication de l’antisémitisme. La seule explication qui vienne à mon avis éclairer comment une telle bêtise de monstruosité ait pu voir le jour est lorsqu’elle dit qu’il s’agit de reprocher aux autres ses propres défaillances (p.178) Arendt, Hannah. (1948/2002). Sur l’antisémitisme. Paris : Gallimard. 212 pp.

     

    28/01/2008

    La pauvreté au corps à corps. Fabienne Waks. Un livre à témoignage de participants à ATD quart monde ; mais n’explique pas les ressorts de la pauvreté ni pourquoi les projets du père Wresinski ont rencontré des feux criminels. Waks, Fabienne. (2006). La pauvreté au corps à corps. Paris : Les éditions Textuel. 112 pp.

     

    17/12/2007

    Refaire son métier. Jean-Luc Roger. Un livre clair, intéressant, bien fait. Roger, J.-L. (2007). Refaire son métier. Ramonville Saint-Agne : Eres. 245 pp.

     

    25/11/2007

    Esquisse d’une théorie des émotions. Jean-Paul Sartre. L’émotion serait une chute de la conscience dans la magie. Obscur et pas probant, hélas.Sartre, J.-P. (1995/1938). Esquisse d’une théorie des émotions. Paris : Hermann. 67 pp.

     

    26/10/2007

    Ethique. Benoît Spinoza. Intéressant, mais penche parfois vers l’affirmation en secours d’une certaine porosité de la théorie. 540 pp/2.

     

    3/10/2007

    La folie maternelle ordinaire. Ouvrage collectif dirigé par Jacques André. La plupart des articles sont passionnants notamment ceux de H. David, de C. Thompson, et de D. Guyomard. 129 pp.

     

    21/9/2007

    Les histoires de la psychologie du travail. Sous la direction d’Yves Clot. De bons article de Dejours et Mendel. 238 pp.

     

    22/5/2007

    Ecrits sur la médecine, Georges Canguilhem. Un peu déçu peut-être par rapport à l’attente que j’en avais, à la suite de l’enthousiasme d’Yves Clot quant à ces réflexions sur la santé comme capacité à assumer la prise de risque, notamment. La prise de risque, le risque lui-même est à mon sens toujours un facteur pathogène qui peut tuer dans l’œuf toute initiative. Or l’être humain n’est pas tout puissant. Donc si l’argument est valable, il n’est valable que défini comme tel à l’échelle individuelle, dans un mouvement volontaire qui fait trop l’impasse sur les contraintes imposées par les environnements tant intérieurs qu’extérieurs. Canguilhem, G. (2002). Ecrits sur la médecine. Paris : Seuil. 125 pp.

     

    21/5/2007

    Jeu et réalité, Donald W. Winnicott. J’ai adoré cet humanisme, cette liberté de laisser la pensée errer sur des chemins qui ne s’éloignent du sujet que pour mieux le contempler. Malgré de nombreuses répétitions, tout simplement extra ! Winnicott, D. W. (1975/1971). Jeu et réalité. Paris : Gallimard. 269 pp.

     

    14/01/07

    Les méthodes de l’intervention psychosociologique, Gérard Mendel, Jean-Luc Prades. Ouvrage un peu confus. Mendel, P., & Prades, J.-L. (2002). Les méthodes de l’intervention psychologique. Paris : La Découverte. 105 pp.

     

    14/01/07

    La tentation obscurantiste, Caroline Fourest. Ouvrage confus de par la profusion des noms d’association et de par l’abondance de phrase sans verbe, mais intéressante néanmoins car il montre comment les courants d’idées se clivent, s’opposent et se rassemblent sous l’influence d’une dynamique aux rouages qu’il me reste à décortiquer mais dont j’ai déjà quelques idées. Fourest, C. (2005). La tentation obscurantiste. Paris : Grasset. 153 pp.

     

    17/11/2006

    Mikhaïl Bakhtine : le Principe Dialogique, Tzvetan Todorov. Suivi de Ecrits du Cercle de Bakhtine. Passages intéressants, le mieux étant les écrits du cercle de Bakhtine.  Todorov, T. (1981). Mikhaïl Bakhtine, le principe dialogique. Paris : Editions du Seuil. 316pp.

     

    Voloshinov, V. (1981). Le discours dans la vie et le discours dans la poésie. In T. Todorov, Mikhaïl Bakhtine : le principe dialogique (pp.181-215). Paris : Editions du Seuil.

     

    Bakhtine, M. (1981). Préface à Résurrection. In T. Todorov, Mikhaïl Bakhtine : le principe dialogique (pp.217-241). Paris : Editions du Seuil.

     

    Voloshinov, V. (1981). La structure de l’énoncé. In T. Todorov, Mikhaïl Bakhtine : le principe dialogique (pp.287-316). Paris : Editions du Seuil.

     

    30/10/2006

    Le Sentiment Même de Soi - Corps, émotions, conscience, Antonio R. Damasio. Après quatre cent pages de fouillis on a le sentiment de sortir ni plus intelligent ni plus savant de cette lecture qui au bout du compte n’apprend pas grand-chose. Damasio, A. R. (2002, 1999). Le sentiment même d’être soi. Paris : Odile Jacob. 479 pp.

     

    31/07/2006

    Pensée et Langage, Lev Vygotski. Edition La Dispute. Tellement de redondances pour cette œuvre qui fait jaillir à nos yeux les mécanismes intérieurs de l’être humain. Un des livres qui m’aura le plus apporté en termes de révélation intérieure. Vygotski, L. (1997,1934). Pensée et Langage. Paris : La Dispute. 516pp.

     

    11/05/2006

    Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence, Charles de Montesquieu. Edition Slatkine. Œuvre parfois intéressante, mais qui semble bien souvent fleurir de postulats qui semblent, avec le recul de la sociologie, bien naïfs. Pourtant cette naïveté ressemble à la vérité, et semble la rendre simple. Les explications données donnent des explications acceptables et compréhensibles. Montesquieu, C. (1734,1996). Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence. Paris-Genève : Slatkine. 237pp.

     

    21/03/2006

    Introduction à la Psychanalyse, Sigmund Freud. Payot. Un ouvrage confus, où les notions ressemblent à des rustines chargées de combler les lacunes théoriques, un ouvrage fragile et branlant, mais bien dans la pratique, et surtout dans le chapitre concernant le transfert. Freud, S. (1917/2001). Introduction à la Psychanalyse.  Paris : Payot.

     

    13/03/2006

    Les pulsions, Dominique Scarfone. PUF. Un livre d’inégale qualité, avec parfois des manques de liens dans la compréhension des concepts, parfois des complexités difficilement surmontables, et parfois une bonne clarté du texte. Scarfone, D. (2004). Les Pulsions.  Paris : PUF.

     

    07/03/2006

    La Fonction Psychologique du Travail, Yves Clot. Le travail humain. PUF. Un livre qui m’a semblé quelque peu désorganisé par la polymorphie du fond qu’il cherche à étudier et des formes qui le répercutent. Par moment lumineux surtout quant aux processus d’adaptation des sociétés à leurs environnements.

     

    20/01/2006

    La Phénoménologie, Jean-François Lyotard. Que sais-je ? PUF Les cinquante premières pages jusqu’au chapitre 2 sont tout bonnement incompréhensibles alors que le reste du livre et beaucoup plus accessible. Le seul problème étant que je ne sais toujours pas ce qu’est la phénoménologie.

     

    11/01/2006

    Le Naufrage de la Méduse, Corréard et Savigny. Les pages 58 à 88 sont poignantes.

     

    30/11/2005

    Les Sentiments, Jean Maisonneuve. Que sais-je ? PUF. Bien surtout à la fin, mais on ne sait toujours pas quelle est la nature du sentiment…

     

    05/10/2005

    Le Travail, Dominique Méda. Que sais-je ? PUF Censé, clair, bien documenté et remettant en place l’idée surfaite de la centralité du travail.

     

    22/08/2005

    L’avenir d’une illusion, Freud. Déçu par ce livre qui parle pour ne rien dire, ou pas grand-chose.

     

    06/2005

    La liberté, Frédéric Laupies. Que sais-je ? PUF Paris 2004. Un livre très enrichissant et agréable à lire.

     

    05/2005

    Soumission à l’autorité, Stanley Milgram. Calmann-Lévy Paris 1974. Un livre qui atteint tout autant ses lecteurs que l’auteur et ses cobayes pour donner au bout du compte une vision noire de l’humanité.

     

    15/04/2005

    Travail, usure mentale, Christophe Dejours. Bayard Editions Paris 2000. Peur et stratégies défensives sur le lieu du travail.

     

    04/2005

    La précarité, Patrick Cingolani. Que sais-je PUF Paris 2005. Un très bon livre sur les tenants et les aboutissants du vécu précaire.

     

    03/2005

    Le travail sans qualité, Richard Sennett. 10/18 Albin Michel Paris 2000. Un livre intéressant mais parfois un peu confus dans la mise en perspective de la société de l’incertitude.

     

    02/2005

    Discours de la servitude volontaire, Etienne de La Boétie. GF Flammarion Paris 1983. Ce livre pose de façon paradoxale la contradiction qui existe dans son titre, sans y trouver de réelle solution que l’éducation, ce qui est indispensable certes, mais pas suffisant, et se nourrit donc d’un certain idéalisme.

     

    17/02/2005

    L’éthique de Nicomaque, Aristote. Traduction préface et notes de Jean Voilquin. Flammarion GF. La bêtise des notes jette un voile de suspicion sur la façon dont a été traduit le reste du texte. Néanmoins, c’est en ouvrant le livre par hasard et pour la première fois, que j'eus, page 181, livre VI chapitre IX,  la plus grande révélation de ma vie littéraire : « …quant à la rectitude de l’opinion, c’est la Vérité ». Parmi les multiples interprétations que l'on peut en faire j'en déduisis que la science sociale, pour être valide, doit pouvoir rendre compte tous les phénomènes humains, même ceux qui la nient.

     

    01/10/2004

    Souffrance en France, Christophe Dejours. Editions du Seuil Paris 1998. Un livre sur la souffrance quotidienne des travailleurs et sur comment cette souffrance devient un moyen d’exploitation de l’être humain.

     

    04/2004

    Cinq leçons sur la psychanalyse, Sigmund Freud. Creux.

     

     

     


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